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mercredi 1 mai 2024
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Campagne cotonnière 2022 : Les prix d’achat connus

 

 

Les prix d’achat du kilogramme de coton, au titre de la campagne 2022-2023, sont connus. C’est le ministre en charge de l’Agriculture et du développement rural, Kouassi Adjoumani, qui les a annoncés vendredi dernier. À ses côtés se trouvaient la haute direction de l’organe de régulation de la filière et des responsables de l’Intercoton. 310 francs CFA le kilogramme du coton graine de 1er choix et 285 francs CFA celui du 2e choix.

Ces prix connaissent une revalorisation de 10 francs CFA en comparaison de ceux pratiqués la campagne précédente. Ils classent la Côte d’Ivoire au-dessus des deux premiers pays producteurs africains que sont le Mali et le Bénin où les prix d’achat sont respectivement de 285 francs CFA et 300 francs CFA. Idem au Burkina Faso, classé 4e producteur du continent derrière la Côte d’Ivoire qui a produit 539.623 tonnes produites en 2021.

La production cotonnière ne va pas sans certains engrais. Notamment le NPK et l’Urée. Les cours de ces intrants agricoles ont flambé cette année en raison du conflit entre la Russie et l’Ukraine, de grands fabricants. Selon le ministre, pour limiter l’incidence négative de ces hausses vertigineuses (+84% pour le NPK et 114% pour l’Urée) sur la production d’or blanc, l’État a décidé de supporter une partie du coût des intrants en débloquant 28,454 milliards de francs CFA en guise de subvention. Ainsi, le prix de cession aux producteurs du sac d’engrais NPK de 50 kilogrammes est arrêté à 13.850 francs CFA ou 277 francs le kilogramme. Pour l’Urée, c’est 14.750 francs CFA le sac. Soit 295 francs CFA le kilogramme.

L’autre bonne nouvelle est le bond en avant réalisé par la Côte d’Ivoire pour triturer 100% de ses graines de coton. « Je voudrais vous informer que depuis la campagne dernière, nous avons transformé toutes nos graines en huile, savon, tourteaux, etc. », s’est réjoui le directeur des filières coton et anacarde, Adama Coulibaly. Quelques années en arrière, près de 70% des graines étaient exportées à l’état brut vers les pays voisins.

OSSÈNE OUATTARA




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