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vendredi 13 décembre 2024
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RÉGION DE GONTOUGO : des chantiers d’infrastructures communautaires ouverts par le projet COSO dans plusieurs villages

Après la signature de la convention de collaboration entre l’Unité de coordination du projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (UCP-COSO) et le Conseil régional de Gontougo en vue d’identifier les villages et leurs besoins en infrastructures communautaires, place à la concrétisation des projets. Dans son rôle de suivi, une équipe du Conseil régional a sillonné 23 localités, du 30 mai au 5 juin, pour s’assurer du début effectif des travaux et de leur bonne exécution.

Les chantiers ouverts dans les villages visités se poursuivent. Ce sont des dispensaires accompagnés de logements de fonction du personnel soignant, des espaces d’incinération, des blocs de latrines, des préaux de vaccination. Ou encore des salles de classe du primaire, des cantines, des pompes hydrauliques, de foyers polyvalents, etc.

Cette mission de constatation intervient après celle effectuée, du 21 au 24 mai, dans la région de Bounkani par le coordinateur général du projet COSO. Adama Coulibaly avait procédé à l’inauguration puis à la remise de plusieurs infrastructures de base aux populations de 7 villages enclavés situés dans les départements de Doropo et Téhini. En raison de sa situation de fragilité due à sa proximité avec le Burkina Faso – pays en proie à des attaques terroristes occasionnant l’exode de ses populations vers la Côte d’Ivoire – le Bounkani est la région du pays qui recevra le plus de réalisations du projet. Dans le Gontougo, ce sont 82 localités identifiées pour être bénéficiaires.

Mis en œuvre par le Conseil du coton et de l’anacarde, le projet COSO a été initié pour atténuer les risques et effets des situations de fragilité, de conflit et de violence auxquelles sont exposées les populations des régions frontalières du Nord de 4 pays. En Côte d’Ivoire, son coût est de 87.9 milliards de francs CFA. Un financement supporté en grande partie par la Banque mondiale.

OSSÈNE OUATTARAavec le service communication du Conseil régional de Gontougo




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