Novembre 2012. En visite d’Etat dans le Zanzan, Alassane Ouattara avait annoncé la construction puis l’ouverture d’une université à Bondoukou. Depuis cette annonce, 2 années ont passé. Mais rien. Aucun début des travaux. L’établissement d’enseignement supérieur ne verra-t-il jamais le jour ?
Souadikou Ouattara croit en savoir plus sur la principale raison du blocage. Pour ce vice-président de la jeunesse locale du Rassemblement des républicains (RDR), parti du président Alassane Ouattara, c’est « la purge des droits coutumiers des personnes ayant cédé leurs terres pour la construction de l’université qui a posé problème ». L’argent pour dédommager ces propriétaires terriens avoisinerait le milliard de francs. Pour Souadikou, une fois cette somme payée, les travaux débuteront.
Le bras droit du député Touré Souleymane annonce la purge des droits dans un futur proche. Les personnes à satisfaire ont toutes été identifiées. Et ce n’est pas tout. En plus de l’université, « Bondoukou bénéficiera de 10 km de rues goudronnées. La route internationale qui mène à Sampa (Ghana) sera bitumée », poursuit Souadikou. Affirmant que l’entreprise commise pour les travaux est la même qui réalisera l’axe Bouna-Doropo-frontière du Burkina Faso. « Ce serait moins sage de déplacer une entreprise à cause de quelques kilomètres de bitume », a-t-il justifié. L’Etat fera donc d’une « pierre 2 coups ».
Les portes de l’université n’ont pas été ouvertes en 2014. Certainement pas en 2015. Aucune pierre ne témoigne du début de sa construction sur le site, côté route de Sorobango. Mais Souadikou Ouattara, qui semble être dans les secrets des dieux, persiste : l’édifice sortira de terre. Parole d’un vice-président de la jeunesse du parti présidentiel, qui dit s’exprimer au nom de l’Honorable Touré Souleymane, vice-président de l’Assemblée nationale.
ANGE KOUMAN
moi je suis comme SAINT THOMAS, a vois pas a crois pas