Un comité départemental de suivi de l’exploitation forestière a été mis en place, le mercredi 27 février dernier, à la mairie de Tanda. Représentants de l’administration territoriale, élus, responsables des Eaux et Forêts, concessionnaires de périmètres forestiers et représentants des populations composent ce comité.
Le préfet Andjou Koua, initiateur de la structure, en a donné le sens. C’est un cadre privilégié de concertation et de veille pour une exploitation efficiente des forêts. Elle a été mise en place pour régler les différends qui sont monnaie courante dans le milieu. En clair, il s’agit pour l’administrateur de combler un vide dans sa localité, afin d’inscrire celle-ci dans la voie légale de règlement des conflits. Ce, conformément à la décision N° 65 du 29 mars 1995 pris par l’Etat pour encadrer l’activité forestière.
Plusieurs objectifs sont assignés au comité. Au nombre desquels le suivi de l’exécution du cahier des charges des concessionnaires relatif à l’exploitation des périmètres accordés par le ministre des Eaux et Forêts, le premier recours « amiable » en cas de conflit entre les parties (concessionnaires et populations), la prise de décisions nécessaires à l’établissement ou au maintien d’un climat de concorde entre les acteurs du monde rural.
Avec pour thème « Exploitation forestière en Côte d’Ivoire », la conférence animée par le Colonel Agboli N’Guessan William, directeur régional des Eaux et Forêts, a instruit l’assistance sur les droits et devoirs des acteurs. Aussi bien l’Etat, les exploitants forestiers, que les populations rurales. Andjou Koua, qui avait à ses côtés son collègue de Transua, a symboliquement installé le comité. Non sans prodiguer des conseils aux membres pour la réussite de leur mission.
Ange Kouman