Regroupées au sein de la Mutuelle pour le développement économique et social de Sapli (MUDESSA), les populations de Sapli (village du département de Bondoukou) ont célébré, samedi, les « pionniers » du développement de leur localité.
Selon le Commandant des Douanes Fofié Kouakou, président de la MUDESSA, ces personnes sont au nombre de 13. Dont 5 décédées. Elles ont vaillamment œuvré à la construction d’écoles, d’un centre de santé, d’un barrage agropastoral, à l’électrification, au lotissement, à l’ouverture des rues, … S’adressant à ces pionniers, le premier responsable de la Mutuelle les a félicités. Il leur a demandés de continuer à être des acteurs infatigables du développement de Sapli. En guise de reconnaissance à leurs actions, des prix leur ont été décernés. Chacun a reçu un diplôme d’honneur et un pagne.
Au cours de cette célébration, le président de la MUDESSA est revenu sur le manque d’eau potable dans la localité. Situation qui oblige les femmes à s’approvisionner dans un marécage situé à 2 km. Un château d’eau a été attribué à Sapli pour résoudre ce problème, a révélé Fofié Kouakou. En attendant la réalisation du projet, les populations, par la voix du Commandant, ont exprimé leur gratitude au président Alassane Ouattara et à son gouvernement. « Je tiens à remercier le président de la République et son gouvernement, qui ont de façon spontanée après la diffusion d’un reportage sur le calvaire des populations, ont dépêché des experts qui sont venus faire l’état des lieux : l’étude de faisabilité par rapport à la construction d’un château d’eau. Nous attendons la suite ».
Même attente chez dame Abo Pauline, un des pionniers récompensés. Saluant la MUDESSA pour ses initiatives, a insisté sur le manque d’eau potable à Sapli. Son souhait, la construction de l’édifice hydraulique.
Le chef de centre des Impôts de Bouna (parrain de la manifestation) a exhorté à l’union. Koné Ardjouma a invité la MUDESSA à « fédérer » toutes les forces pour booster le développement de Sapli. Aux pionniers, il a dit de mettre leurs expériences au profit des plus jeunes.
ANGE KOUMAN