Le taxi-brousse réduit en épave après sa collision avec la semi-remorque de marchandises

Un 18 août noir à Iguéla, village non loin de Tanda. Un taxi-brousse de marque Opel avec à son bord 12 passagers et venant d’Assafo a violemment percuté un camion remorque à l’intersection de la route nationale A1 et celle en terre menant à Pala. La collision, survenue en début de soirée, a occasionné 7 morts sur-le-champ, dont le jeune Kouamé Éric (19 ans), natif de Kouaménagaré. Ce bilan funeste s’est alourdi avec le décès d’un blessé en cours d’évacuation vers un centre de santé. On dénombre 6 blessés. Le véhicule était habitué à faire la navette entre Tanda et Broukro.

Sur les circonstances du drame, des témoins ont rapporté que la semi-remorque, qui venait de Pala, était en peine manœuvre de changement de direction dans le carrefour lorsque le taxi-brousse l’a heurtée.

Le jeune Kouamé Éric, une des victimes de l’accident, arraché à l’affection des siens

Après le sinistre, le constat effectué par les gendarmes d’Abengourou a montré que la voiture de transport de passagers était en défaut de police d’assurance. Ce qui pose problème : comment réparer les dommages corporels et psychologiques causés par l’accident ? Et l’indemnisation des familles des personnes décédées ? Plusieurs engins de transport en commun (motos, tricycles…) rouleraient actuellement sans assurance sur les routes du District du Zanzan, selon un responsable de syndicat de transporteurs qui a requis l’anonymat. Comment ces véhicules arrivent-ils alors à passer les points de contrôle des forces de sécurité dressés ça et là ?

La veille de cet accident tragique, un autre s’était produit au carrefour de la route de Kouassi-Datékro. Un véhicule a mortellement fauché un motocycliste de 39 ans aux environs de 19 heures, avant de prendre la fuite. Sa victime se rendait également à Assafo.

KOUMAN ANGE