Du 22 au 24 février, les membres du Comité local de suivi de la situation de la cohésion sociale dans le Bounkani ont reçu une formation sur le processus de consolidation de la paix dans la région.
L’atelier a conjointement été organisé par la Médiature de la République, l’ONG SMET (Search of Sustainable solution by technical mediation to Establish behavior transformation), la Commission nationale des droits de l’homme (CNDHCI) et le ministère de la Femme, de la Protection de l’Enfant et de la Solidarité (MFPES).
Le but de la rencontre, renforcer les capacités du comité local de suivi et impliquer effectivement ses membres dans le processus de consolidation de la cohésion sociale dans le Bounkani. En effet, cette région a été secouée par un conflit intercommunautaire en mars 2016. D’où la naissance du Comité local de suivi. Il est un organe qui veille au respect des engagements pris en faveur de la paix par chaque protagoniste. Approprier individuellement et collectivement les valeurs de concorde, tel est aussi l’objectif du Comité.
La formation a porté sur 8 modules. Entre autres, l’acceptation des différences pour le vivre-ensemble, les techniques et approches de médiation, de gestion de la cohésion sociale, la communication non-violente, les droits de l’homme, les techniques de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG).
Les participants ont exprimé leurs satisfaction. Pour Barry Biba, la formation a été d’autant enrichissante qu’ elle lui a permis de cerner des notions de paix et les pratiques visant à consolider l’harmonie en société. « Les modules étudiés nous ont donné des outils performants avec lesquels nous seront désormais à mesure de régler les conflits et prôner la culture de la paix », a souligné cette participante de la communauté peuhl.
KAMAGATÉ ABOU