Prenant la parole après avoir sacrifié à la cérémonie hebdomadaire de salut aux Couleurs nationales, lundi 10 octobre, le préfet du département de Tanda ne s’est pas empêché de prononcer quelques mots sur l’actualité du référendum constitutionnel. « Le référendum, un terme auquel il va falloir s’habituer », a déclaré Andjou Koua. Expliquant que c’est « tout simplement un mécanisme de consultation directe du peuple sur une question donnée ». Et l’administrateur de poursuivre : « les dirigeants du pays ont voulu que le référendum se passe à la fin du mois d’octobre. Je voudrais demander à chacun d’entre vous de savoir raison gardée, d’aller à la consultation et voter dans le respect des principes qui guident la démocratie : liberté pour exprimer son vote, l’égalité. La démocratie, c’est la loi de la majorité ». Pour le préfet, les Ivoiriens sont habitués à compliquer ce qui est simple. « Au référendum, si on est d’accord avec le projet de Constitution, on vote oui ! Si on n’est pas d’accord, on vote non ! C’est aussi simple que cela », a-t-il tranché.
Monsieur Andjou Koua a exprimé ses attentes : « je voudrais compter sur vous, ici à Tanda, pour que les choses se déroulent dans la paix et la sérénité ». Terminant, l’administrateur a remercié tous pour la mobilisation lors des obsèques de Konan Silvain. Ce secrétaire général de préfecture, décédé peu avant la fête de l’indépendance, a été inhumé le 13 août dernier à Ananda, dans la sous-préfecture de M’Bahiakro.
ALY MICRO




