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vendredi 23 mai 2025
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Le projet COSO s’appuie sur les radios communautaires pour toucher ses cibles

Alfred Batto, coordonnateur adjoint du projet COSO, a salué le partenariat avec l’URPCI et ses radios membres

Parmi les médias dits « de proximité », les radios locales (radios communautaires) ont une grande audience chez les populations dans les régions du pays. Très écoutées car diffusant leurs programmes dans les langues du terroir, elles sont un puissant canal pour toucher le plus de personnes. Le projet de Cohésion sociale des régions nord du golfe de Guinée (COSO), qui vise le développement communautaire dans les zones de fragilité, a décidé d’en faire des partenaires pour l’atteinte de ses objectifs. En vue de réfléchir sur le cadre de ce partenariat et élaborer le cahier des charges, 34 radios des 10 régions couvertes par le projet, dont le Bounkani et le Gontougo, ont été conviées à Korhogo pour un atelier présidé par le préfet de la région du Poro.

Quelques responsables de radios de proximité lors de l’atelier

Pour ses séances de sensibilisation et d’informations avec comme cibles les communautés des zones frontalières du Nord du pays, le projet ne peut se passer des radios locales pour le relais de son message. « Il importe d’impliquer les radios locales dans la marche du projet COSO. Pour nous, les radios locales sont des acteurs à part entière du développement local. Non seulement pour rendre visibles les actions et résultats du projet, mais surtout dans la mise en œuvre de certains de ses aspects spécifiques. Notamment la promotion des actions de cohésion sociale, le partage d’expériences sur les bonnes pratiques du développement local, le dialogue intra et intercommunautaire, etc. », a souligné Alfred Batto. Ce coordonnateur adjoint du projet a d’ailleurs indiqué que « le programme de travail de l’année 2023 prévoit la contractualisation avec les radios locales par le biais de leur faîtière qui est l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI) ». Rassurant que les activités de ces radios démarreront immédiatement après la signature de la convention de partenariat.

Cette collaboration réjouit le président du conseil exécutif de l’URPCI, Éric Gohou. Qui a saisi l’occasion pour rappeler la place de choix accordée à sa structure lorsqu’il s’agit de sensibiliser les masses. « L’URPCI a toujours accompagné le gouvernement et ou les organisations tant nationales qu’internationales dans le cadre de la sensibilisation de masse. Notre union a accompagné le Projet d’assistance post-conflit (PAPC) dans la cadre du désarmement, de la démobilisation et la réinsertion (DDR). Nous avons accompagné l’État dans le cadre de la campagne contre l’Ébola. Récemment, nous avons apporté notre appui à la lutte contre le Covid-19. Ce projet COSO initié par la Banque mondiale et 4 pays doit être l’occasion de montrer une fois de plus l’important rôle joué par les radios de proximité dans l’atténuation des risques et effets des situations de fragilité, de conflit et de violence ».

L’atelier s’est étendu sur 2 jours. Du mercredi 15 au jeudi 16 mars. En Côte d’Ivoire, le coût du projet COSO est de 87.9 milliards de francs CFA. Une enveloppe affectée à l’amélioration de la résilience des populations cibles face aux conflits et aux risques climatiques. Le Conseil du coton et de l’anacarde (CCA) a en charge la mise en oeuvre du programme qui court jusqu’en 2027.

OSSÈNE OUATTARA




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