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mardi 13 mai 2025
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Droit de réponse du PCA de la SOCOPAZ

Mouroufié Daouda, président du Conseil d’administration de la Société coopérative des producteurs agricoles du Zanzan (SOCOPAZ) répond aux propos tenus, dimanche 7 février, par Kouakou Koffi Fofié, président de la Mutuelle de développement économique et social de Sapli.

Mouroufié Daouda, PCA de la SOCOPAZ

Mouroufié Daouda, PCA de la SOCOPAZ

Monsieur le Directeur de publication, un article émanant de votre organe de presse publié le 10 février 2016 fait état de : « SAPLI : Le président de la MUDESSA dresse son bilan ». Dans lequel article, des propos diffamatoires ont été proférés en mon encontre par Kouakou Koffi Fofié, président de la Mutuelle de développement économique et social de Sapli (MUDESSA) dans le seul but de nuire à ma personne et à la société coopérative des producteurs  agricoles du Zanzan (SOCOPAZ) dont j’en assure la présidence du Conseil d’administration. En effet, Kouakou Koffi Fofié faisant fi de toutes les décisions des rencontres et des pieds de grues qu’il m’a fait depuis une année, à tort, vient de tenir des propos mensongers et sortis de leur contexte en mon endroit et à l’institution que je dirige. En conséquence, j’use de mon droit de réponse pour rétablir la vérité et éclairer l’opinion publique sur les faits qui me sont incriminés. Nous exigeons que ce droit de réponse soit publié dans les 72 heures qui suivent la date et l’heure de son dépôt dans les mêmes caractères que l’article qui m’incrimine.

Du développement socio-éducatif et humain de Sapli

«  Selon Kouakou Fofié «  la réalisation de tous les projets sociaux de Sapli ont été financés par la coopérative. « Mouroufié Daouda n’a jamais déboursé de l’argent pour contribuer au développement du village. Au contraire, il aime profiter de ses parents paysans », a révélé le président de la MUDESSA », rapporte votre organe. Je peux concéder à Kouakou Fofié sa mauvaise foi quand il tient de tels propos. Car lui-même, s’il a oublié, je lui rappelle qu’il est devenu ce qu’il est aujourd’hui grâce à mon action pour l’insertion sociale et professionnelle des diplômés de Sapli dont il en est le fruit. Car mon souci à moi, le développement des infrastructures passent d’abord par le développement humain. Et tous les fils de Sapli peuvent en être témoin. Mais cela ne m’empêche pas d’œuvrer pour la mise en place d’instruments capables d’assurer l’éducation, le déplacement et le désenclavement du village de Sapli. Sa jeunesse ne lui permet de savoir que j’ai construit trois salles de classe dans la première école de Sapli avec un financement des projets FRAR où j’ai payé sur fonds propre, la quote-part du village.

Aussi, ai-je encore introduit un projet de trois classes réalisé au projet FRAR qui a été accordé et réalisé par un autre entrepreneur. A cela, les études pour la construction du pont en vue de faciliter l’accès au village ont été réalisées par moi et c’est sous mon impulsion que ce même pont a été réalisé par les projets FRAR après les études que j’ai menées. Juste ce petit rappel, car la liste est longue. Et toi mon frère, dit-moi ce que tu as fait pour ton village sur fonds propre ! Sache que la base du développement de Sapli est avant tout, l’œuvre de tes devanciers à travers divers projets initiés. Le château  d’eau en question dont tu te félicites de l’avoir réalisé a été finalement construit gratuitement par l’Etat de Côte d’Ivoire sans apport du village. Dit-moi, monsieur Kouakou Fofié, que sont devenus et où se trouvent les cinq millions mobilisés à l’époque par l’ensemble de la population à raison de 2000 FCFA par homme et 1000 FCFA par femme ? Et aussi, affirmer que la MUDESSA sous ton règne a initié « la construction de 3 salles de classe, et l’installation d’un centre social », c’est faire preuve de mauvaise foi et de mensonge. Les trois classes construites en question sont des réalisations à l’époque du Conseil général dirigé par Secré Richard dont la finition a été faite par le Conseil régional actuel.

Aussi, le centre social n’est pas construit par la MUDESSA. Les services des assistants sociaux sont logés au sein du centre de santé de Sapli. Oui, votre mérite et votre grand acquis, c’est d’avoir donné à l’Ecole normale d’administration de Côte d’Ivoire un cas pratique qui fait école : refuser une ambulance médicalisée que nous avons obtenue pour le centre de santé parce qu’il est écrit sur cette ambulance « Sapli-Sepingo » !

Du développement économique

« Pour le premier responsable de la Mutuelle, « la coopérative a toujours été instable à cause du comportement de certains villageois. Jusqu’en 2012, elle n’existait que de nom ». Il a vertement accusé le nommé Mouroufié Daouda dont « les actions ont toujours visé le sabotage de la coopérative, cet important outil de développement ». Selon Kouakou Fofié, « monsieur Mouroufié a créé sa propre société coopérative appelée SOCOPAZ. Depuis, il sème la zizanie dans celle du village en lui livrant une concurrence », rapporte le site d’informations.

Primo, je voudrais faire comprendre à monsieur Kouakou Fofié que la SOCOPAZ n’est pas une coopérative de Sapli. Mais cette coopérative a des membres qui sont ressortissants de Sapli qui n’ont pas accepté votre mode de fonctionnement, à cause de l’opacité de votre mode de gestion et de ponction que vous faites sur leurs productions à raison de 2 kg sur chaque pesée de 40 kg et moins. Laquelle proposition que vous nous avez faite et que nous avons accepté dans un premier temps après plusieurs rencontres, et que nous avons refusé par la suite quand nous nous sommes rendu compte que le versement de cette plus-value qui était destinée aux activités de développement du village n’était pas versée sur les comptes de la coopérative du village, ni de la mutuelle, mais sur un compte personnel qui est le vôtre comme nous l’indiquent les reçus qui sont à notre possession.

Secundo, si nous nous référons rien qu’au bilan des exercices 2014 et 2015 qui sont respectivement 627.978 Kg et 609.191 Kg et dont le prix moyen d’achat est de 450 FCFA, c’est une ponction de 61.848 kg de noix de cajou que vous avez extorqué aux paysans. Laquelle quantité de produit vendu donne une valeur marchande de 27.836.302 FCFA qui, malheureusement, n’est pas sur le compte de la coopérative. Quels bilans faites-vous des gestions 2011, 2012 et 2013 ? Si donc on doit faire le même exercice, les chiffres que vous avancez ne sont pas vrais.

Enfin, la production globale d’anacarde de Sapli est estimée à plus de 1000 tonnes. Il se trouve que c’est seulement qu’en 2014 et 2015 que nous avons travaillé dans le village où nous n’avons acheté que 100 tonnes chaque année. Qui donc a acheté le reste, monsieur le président ? Revoyez vos chiffres ! C’est le lieu de te demander de venir faire un bilan de cette gestion de la coopérative et nous dire où se trouve cet argent. Bref, au lieu d’une mutuelle de développement, je peux affirmer que votre version de cette mutuelle est une mutuelle de destruction. Et les producteurs de noix de cajou de Sapli ne cessent de nous remercier du fait que c’est depuis notre présence dans le village qu’ils ont compris que l’anacarde a de la valeur et un prix, car nous avons toujours relevé et donné le juste prix, contrairement à vous.

MOUROUFIÉ DAOUDA OUATTARA, Président du Conseil d’administration de la COOPCA-SOCOPAZ




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