Ci-dessous la déclaration de 36 secrétaires des sections du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) de Bouna. Une prise de position, sans ambages, en faveur de Palé Dimaté.
Nous avons lu, avec intérêt, l’article du sieur Massé Noufé dans le Quotidien Le Mandat, n° 907 du 2 octobre 2012, intitulé « Les délégués de Bouna à Palé Dimaté : qui a trahi, trahira ». Et dans Le Nouveau réveil, n° 3206 du jeudi 4 octobre 2012, intitulé « Droit de réponse ».
Après renseignement, aucun délégué digne de ce nom n’est associé à cette mascarade. Nous sommes surpris par les agissements d’un homme de 65 ans qu’est Massé Noufé, qui devrait avoir un brin de sagesse.
Sans nous attarder sur les allégations mensongères de monsieur Massé Noufé, qui devrait plutôt se cacher parce que le sang de la traîtrise coule dans ses veines, nous allons montrer comment Massé Noufé a permanemment trahi le PDCI et le président Bédié. Sans prendre de position pour qui que ce soit, mais cette prise de position doit permettre à la direction du PDCI, notre parti, et au président Bédié d’être plus éclairés sur le plus traître de la région du Bounkani.
1ère trahison. En 1990, à l’avènement du multipartisme, l’enseignant CAP CEG, monsieur Massé Noufé que feu Ballah Kéita a façonné, a abandonné le PDCI pour militer à l’USD d’Emmanuel Dioulo et de Zadi Zaourou. Les secrétaires de section PDCI l’ont bien pris la main dans le sac à Sialédouo, en compagnie de son petit-frère Kambiré Nikon, avec une mallette pleine de cartes de l’USD. Le ministre Essy et le Général Palenfo en sont témoins.
2ème trahison. En 1995, ayant échoué aux Municipales à Doropo, il a commencé à flirté avec le FPI après avoir fait arrêter et emprisonner des vieux militants PDCI. Emprisonnement pendant lequel l’iman de Doropo est mort.
3ème trahison. En 1999, à la suite du coup d’Etat, il fait volte-face et soutient le Général Guéi Robert. Il était son directeur de campagne à Doropo. Lui qui dit aimer tant Bédié, comment peut-il abandonner le parti de Bédié qui était en exil et qui avait besoin de beaucoup de soutiens de son parti ? Comment pouvait-il soutenir, à cette époque, celui-là même qui venait de porter un coup dur à son mentor Bédié ?
Nous n’avions pas voulu en parler en tant que secrétaires de sections, mais il faut que le parti sache que monsieur Massé qui est en train de semer la division entre nous à Bouna à l’heure de la réconciliation a commis un parricide ignoble. Pire, il était l’indique du Général Guéi à cette période. Et donc dénonçait ceux qui n’étaient pas favorables à la junte tel que l’Honorable Palé Dimaté, le Premier ministre Ahoussou Jeannot, Edjampa Tiémélé, le ministre Adjoumani, Gnamien Yao Aka Aouélé…, pour ne citer que ceux-là.
Aujourd’hui, il prétend aimer Bédié plus que tout le monde. Quelle démagogie ? A-t-il oublié les insultes contre l’héritier d’Houphouet-boigny à la gare de Sabé Transport comme à Doropo lorsqu’il battait honnêtement campagne pour Guéi ?
4ème trahison. A la création de l’UDPCI, il y avait adhéré comme membre fondateur. Il fut chassé de cette formation politique peu après, à cause de son comportement. En 2001, il tente d’intégrer le régime FPI. A Souna, on l’a vu transporter un bœuf dans une bâchée, tout transpirant devant tout le monde, pour le remettre à madame Simone Gbagbo. Chaque fois, il faisait le pied de grues chez Gba Tiémoko et Tayoro, respectivement chef de cabinet et directeur de cabinet de Simone Gbagbo, en vue de chercher un poste. Il a échoué à toutes ces tentatives parce que ceux-là le connaissent déjà comme un traître de 1er ordre.
En 2002, il va voir Sékou Sangaré pour demander son retour au PDCI. Il annonce le 7 juillet 2002, après les élections des conseils généraux, à la résidence de Palé Dimaté à Bouna, qu’il quittait l’UDPCI pour revenir au PDCI. C’est ainsi que le président Palé Dimaté a négocié son entrée au Bureau politique, avec l’accord de tous les secrétaires de sections.
Monsieur Massé Noufé gagnerait plutôt à dire un grand merci à monsieur Palé Dimaté qui a facilité son retour au PDCI et favorisé son assomption dans le parti. Plutôt qu’à salir les autres dans les journaux.
5ème trahison. Au 2ème tour de la Présidentielle de 2010, il empoche l’argent de la campagne du RHDP remis par le coordonnateur Goro Hien. Massé Noufé a préféré rester à Abidjan et utiliser cet argent pour le règlement de sa facrure de Canal Horizon et ne bouge pas d’Abidjan jusqu’à la fin des élections. Il lance, depuis Abidjan, cette boutade à l’endroit des responsables du RHDP de Bouna : « Je ne peux pas aller faire campagne pour des milliardaires avec des miettes ».
6ème trahison. Depuis le 1er septembre 2012, Massé Noufé est entré en campagne pour Ollo Sib, un prétendant d’obédience RDR, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.
Au vu de ce qui précède, nous :
- Désapprouvons l’attitude non militante de Massé Noufé avec la dernière énergie,
- Demandons à la direction du PDCI et au président Henri Konan Bédié de revoir la nomination des délégués dans notre département et surtout le cas de Massé Noufé qui n’est qu’une taupe au service d’autres formations politiques à Bouna,
Pour la cohésion et le repositionnement du PDCI-RDA à Bouna, nous soutenons les actions de remobilisation initiées par l’Honorable Palé Dimaté. Car en dépit de tous les mauvais vents qui ont soufflé sur le parti à Bouna, il reste toujours le grand mobilisateur et le seul rassembleur de tous les militants du PDCI dans notre département. La preuve, après sa réintégration par le président Bédié, il s’est mis au travail dans le Bounkani. Et le comité de remobilisation des militants PDCI du Bounkani qu’il a mis en place est au travail pour repositionner le PDCI à Bouna. Nombreux sont les militants qui ont repris leur bâton de pèlerin pour remobiliser depuis son passage à Bouna, le 7 août dernier.
- Nous demandons au président Palé Dimaté d’accepter d’être le candidat du parti aux élections régionales à venir. Parce que nous estimons qu’il a :
1) Les qualités politiques pour continuer de porter le flambeau du PDCI dans le Bounkani (20 ans de vie parlementaire et le seul à remporter un siège de Conseil général en 2002 dans le Nord). Or, Massé Noufé a successivement échoué aux élections à Doropo (1990 ; 1995 ; 2000 ; 2011).
2) Contrairement à ce qu’a dit Massé Noufé, le président Palé n’est pas un simple enseignant du secondaire. Il a aussi les qualités intellectuelles requises pour représenter valablement Bouna en Côte d’Ivoire et partout dans le monde. Il est nanti de plusieurs diplômes universitaires et post-universitaires (diplômé en anglais, Maîtrise en sciences politiques, diplôme supérieur d’enseignement diplomatique, master en diplomatie et stratégie, …).
Nous mettons en garde Massé Noufé et ses complices tapis dans l’ombre qui veulent déstabiliser le travail que le président Palé Dimaté abat actuellement sans demander aucun moyen au parti. Contrairement à Massé Noufé, délégué PDCI par défaut, qui attend les moyens du parti pour mobiliser les militants.
Massé Noufé, nous te demandons de te ressaisir car ton âge t’impose assez de sagesse. Saisis la main tendue du président Palé pour repositionner le PDCI dans le Bounkani.
Fait à Bouna, le 10 octobre 2012
Les secrétaires de sections PDCI