Le préfet Andjou Koua répondant aux questions de notre correspondant à Tanda

La salle de réunion de la sous-préfecture a servi de cadre, le jeudi 16 janvier, à la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux des corps constitués au préfet du département, Andjou Koua.

Des sous-préfets de Tanda, Amanvi et Tiédio au personnel des collectivités territoriales, en passant par les élus, les corps habillés, les directeurs et chefs de services…, tous ont souhaité des vœux de bonne et heureuse année au représentant du chef de l’Etat dans le département. Pour le préfet Andjou Koua, qui s’est ouvert à la presse en fin de cérémonie, la fête a été une occasion « d’échanger sur leurs préoccupations des populations et voir comment les satisfaire ». Une doléance est constamment revenue. Il s’agit de l’anacarde : principale spéculation qui occupe la population paysanne. Les producteurs attendent beaucoup de la nouvelle réforme initiée par le président de la République pour réguler le secteur cajou. En réponse, le préfet a rassuré quant aux mesures qu’il prendra pour appliquer les décisions du gouvernement. Dans l’intérêt des paysans. « Nous parlerons aux parents et aux opérateurs économiques pour que le prix arrêté soit appliqué sur le terrain », a-t-il promis.

Les directeurs et chef de services adressent leurs vœux au préfet

Andjou Koua a pris fonction en tant que préfet de Tanda au moment de la visite d’Etat du président Alassane Ouattara dans le Zanzan, en novembre 2012. Au cours de l’année écoulée, le préfet a réglé des conflits. En outre, il a présidé des réunions de sensibilisation dans divers domaines. L’administrateur a lancé un appel à la réconciliation, gage de l’émergence du pays promise par le chef de l’Etat.

Aly Micro