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vendredi 29 mars 2024
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REGIONALES A BONDOUKOU : Babacauh Koffi Dongo parle

Candidat aux Régionales dans le Gontougo, Babacauh Koffi Dongo jure être le meilleur pour faire une juste répartition des richesses de sa région. Choisi par tous les cadres qui comptent, il veut impulser le décollage d’une zone qui ne manque pas de ressources humaines et naturelles. Interview.

Babacauh Koffi affirme qu'il fera une "juste répartition des richesses" de Gontougo

Babacauh Koffi affirme qu’il fera une « juste répartition des richesses » de Gontougo

Comment a été accueillie votre candidature, dans votre région ?

Les populations ont bien accueilli ma candidature. Elles sont enthousiastes de savoir qu’elles ont un fils compétent qui se propose de diriger le Conseil régional. Elles n’ont pas seulement salué ma compétence, elles ont reconnu que je suis rassembleur parce que j’ai réussi à mettre d’accord tous les cadres sur ma candidature et sur mon choix comme tête de liste. Les populations ont également rappelé l’expérience acquise en matière de gestion, comme DG de la CIDT, PCA de Palmindustrie, directeur de l’Ecole nationale supérieure agronomique (ENSA). Aujourd’hui, je suis disponible pour servir ma région. En dehors de ces qualités, mon âge est un atout indéniable. Je suis un sage et un pédagogue. C’est tout cela qui a fait que mes cadets m’ont suivi et me soutiennent. Ils sont aussi convaincus que je suis le candidat apte à diriger le Conseil régional dans la transparence et l’équité. Ils sont rassurés que je ne ferai pas de cette gestion une affaire politique. La transparence et la juste répartition des richesses seront mon crédo. Il n’y aura pas de préférence par rapport à un village, une ville, un département donnés. Tous mes parents de Gontougo savent que je ne viens pas pour m’enrichir ou m’acheter de grosses voitures. En tant qu’ingénieur agronome de formation, je viens soulager mes parents cultivateurs ou planteurs, faire leur bonheur et avec eux.

Si vous êtes élu, quels sont les problèmes auxquels vous serez confronté pendant votre mandat ?

En Côte d’Ivoire, les problèmes des régions sont les mêmes. Dans le Gontougo, ce sont les problèmes des voies de communication, les infrastructures routières, l’électrification, l’eau potable, l’école en premier. Pendant la campagne, nous aurons à développer les grands thèmes de notre programme : les filières agricoles, les mines, les commerçants, les transporteurs. Les jeunes occupent une place de choix dans le déroulé de notre mandat. L’accent sera mis sur la formation, puis l’auto-emploi. Les femmes aussi seront encadrées et assistées. Les centres de santé seront repartis de façon équitable sur le territoire régional. Une population en bonne santé, c’est la production des richesses qui s’ensuit. Les femmes et les jeunes occupent donc une place de choix dans notre cœur.

Ne craignez-vous pas des violences et des intimidations pendant la campagne qui s’ouvre dans quelques jours ?

S’il doit y avoir violence, elle ne viendra pas de nous. Nous prônons la sagesse et la non-violence afin que nos parents choisissent, sans intimidation, celui qui présidera aux destinées de notre région. Nous voulons une saine compétition. Et nous sommes rassurés que l’Etat mettra les moyens pour encadrer tout le monde. Nous refusons le dénigrement dans les messages, l’achat des consciences. Ce n’est pas la démocratie. Je souhaite que, vous journalistes, alliez à Amanvi pour voir ce qui s’y passera et ce qui se dira. Je suis d’un certain âge et la sagesse nous recommande de ne pas nous attaquer à notre jeune frère, le ministre Kouassi Adjoumani, que je respecte. Je souhaite que chacun puisse librement délivrer son message sur le terrain. Et dans la concorde civile. Au lieu de parler de l’autre, que chacun présente son programme aux populations sans verser dans le dénigrement et la calomnie !

A quelques jours de la campagne, quelle est l’ambiance sur le terrain ?

L’ambiance est bonne. Les populations commencent à comprendre les enjeux de cette élection. Elles ont vécu l’expérience des Conseil généraux. Elles ont hâte de vivre celle des Conseils régionaux. C’est un nouvel outil de développement que les populations attendent avec ferveur. Et il était bon que nous expliquons aux uns et aux autres les défis qui attendent les équipes qui vont être mises en place. Il faut de bons gestionnaires pour les Conseils régionaux. Il appartient aux populations de Gontougo de prendre leurs responsabilités en faveur du changement que nous leur proposons. Pour un meilleur devenir de la région. C’est le moment ou jamais de monter dans le train du changement et du développement de Gontougo avec notre équipe.

Propos recueillis par Maxime Wangué

Source : Le Républicain du vendredi 29 mars 2013.




3 thoughts on “REGIONALES A BONDOUKOU : Babacauh Koffi Dongo parle

  1. Kossonou kouassi patrice

    Tout mon soutien mon Tonton. Nous te savions très Sage; c’est pourquoi, nous prierons tous les Dieux de la Région de Bondoukou et notre Seigneur Jésus et le Dieu tout puissant afin qu’ils vous permettent d’être élu au soir du 21 Avril 2013. Je pense que vous êtes plus disponible et plus libre pour vous consacrer uniquement au développement de votre Région par rapport à vos concurrents qui sont déjà occupés. j’exhorte tout le monde à voter notre Tonton Babacauh. Merci.

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  2. kamagaté alliagui

    C’est dommage que vous ne soyez pas élu. mais ce n’est que partie remise. je suis un fils du ZANZAN, et je sais de quoi je parle. ne baissez pas les bras, car c’est maintenant qu’il faut poser des actes forts dans la région, en vue de rassembler, unir, réconcilier les fils et filles que nous sommes, et vous ne serai pas surpris. répondez simplement à ce message. je réside dans le village de SAMO, dans la commune de Bonoua, et je suis natif du village de BANDAKAGNI-TOMORA (sandégué)

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