La Fédération des associations féminines lobi de Côte d’Ivoire (SANLEKA) est née en 2008. Kambou Lydie Rachel, la présidente, travaille d’arrache-pied pour sortir les femmes de Bounkani de la pauvreté. Grâce à elle, l’organisation a pu octroyer des prêts à une cinquante de femmes. L’argent a permis à ces dernières de développer leurs activités commerciales à une grande échelle.
La structure revendique plus de 500 membres. Un grand nombre fait de la fabrication du beurre de karité son gagne-pain. Mais ce produit reste mal connu et négligé par la plupart des femmes, qui « cherchent ailleurs des richesses à portée de main ». C’est donc pour organiser ses « sœurs » autour du karité que la présidente de SANLEKA a entrepris une tournée qui l’a successivement menée à Bouna, Doropo, Nassian et Téhini. Objectif, former aux bonnes pratiques de production du beurre. Kambou Lydie voit grand : implanter des unités de production de karité dans ces villes où les femmes transforment 500 tonnes de beurre à la main. Une production pouvant atteindre 1.000 tonnes avec des unités de transformation.
La présidente est au four et au moulin. Elle sollicite les bonnes volontés pour la réalisation de son ambitieux projet. Son appel va à l’endroit des opérateurs économiques et des cadres pour l’implantation d’au moins une unité de transformation dans chaque chef-lieu de département. Coût estimatif des 4 machines : 28 millions de francs. À raison de 7 millions par unité. Le but visé étant de sortir les femmes de la région de la région de l’extrême pauvreté. « Le beurre de karité a des vertus thérapeutiques. Il lutte contre le vieillissement, protège la peau contre les rayons ultraviolets du soleil, combat les vergetures, sert de produit de massage contre la fatigue et raffermit la peau », a expliqué la première responsable de SANLEKA.
Le beurre est sollicité par les géants mondiaux du cosmétique (l’Oréal, l’Occitane,…) et de l’agroalimentaire (Nestlé, Mars,…). Les productrices de la région de Bounkani pourront en tirer de substantiels revenus.
OSSÈNE OUATTARA
Juste encourager la sœur Lydie pour son travail parmi les lobis. J’ai un projet de recherche sur la culture lobi et je crois qu’elle pourra un jour être une référence. Pour le moment je suis en France pour quelques mois de formation si tu me reçois tu pourras me laisser ton numéro de téléphone portable pour que je te contacte ou par facebook
Voici le mien 0033758142832