Ils voulaient un collège. Ils l’ont eu. 5 ans après avoir accueilli ses premiers élèves, les habitants de Pinda-Boroko, localité située à une vingtaine de kilomètres de Bondoukou, assistent à l’agonie de l’établissement. L’école présente le visage d’un édifice toujours en chantier, s’étendant sur une superficie de 8 hectares. Seulement 2 bâtiments de 6 classes, pour un effectif de 430 élèves.
Etablissement d’enseignement secondaire que de nom. En effet, le collège n’a rien de moderne. Il ne dispose d’aucune salle spécialisée. Pas d’espace pour les activités sportives. L’électricité manque dans les classes.
Que dire de l’administration de l’école ? Si ce n’est que les bureaux se trouvent ailleurs, logés au sein du centre de santé du village. Les difficultés de fonctionnement sont multiples. Et le Principal, Seka Achi, ne s’ennuie pas en les énumérant : « l’insuffisance de salles nous oblige à fonctionner en double vacation partielle pour les cours de 6ème et 5ème. Nous ne disposons pas de toilettes… ». Il a appelé le Conseil régional à l’aide pour doter le centre d’apprentissage des commodités d’un collège moderne. Entre autres, la construction de 2 bâtiments supplémentaires de 6 classes, d’un bloc administratif, de latrines et de salles spécialisées (laboratoires pour sciences physiques et sciences de la vie et de la terre). Sauf que la réponse de l’institution régionale dirigée par Kossonou Ignace tarde à venir.
Samuel Dumas
Merci de l interet que vous portez au collège de pinda boroko.IL est vrai que le collège a encore des besoins importants mais la nécessité de sa création et de son existence demeure d’actualité vu le nombre d élèves affectés.Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues pour permettre à l établissement de tourner à plein régime.
Il faut remercier le conseil régional avec le président IGNACE et le ministre ADJOUMANI pour leur soutien en programmant le batiment admnistratif pour 2014 et un batiment de trois classes et la connexion électrique pour les années suivantes.Il faut souhaiter que ce programme soit accéléré et que des financements complémentaires avec l ETAT et d autres bonnes volontés viennent aider à obtenir un collège totalement fonctionnel.
KOSSONOU honoré
PRESIDENT de la mutuelle de développement
Vice président du conseil régional