La Coopérative d’épargne et de crédits (COOPEC), désormais présente à Bouna. Samedi dernier, elle y a ouvert une agence. Madame Kaba Nialé a procédé à la coupure du ruban. Donnant ainsi le coup d’envoi des activités de la microfinance dans le chef-lieu de la région du Bounkani.
Pour la ministre déléguée à l’Economie, la présence de la COOPEC constitue une bouffée d’oxygène pour les populations. « Je suis heureuse de procéder à l’ouverture de cette agence. Nous avons une population qui vit à la fois d’agriculture et de petits métiers. Elle ne peut pas développer ses activités sans un financement. La COOPEC est pour nous le véhicule adapté pour apporter ce financement ». Kaba Nialé est allée loin en demandant au Conseil régional du Bounkani de s’approprier l’institution financière. « La COOPEC est l’instrument du Conseil régional. Il doit amener les populations vers cette banque. Le Conseil régional doit mettre à la disposition des populations les financements nécessaires », a-t-elle ajouté.
Avec l’agence locale de la COOPEC, la fille de Bouko (village du département) espère que ses « sœurs » de la région ont désormais le canal pour avoir de prêts. « Nous sommes convaincus que madame Dominique Ouattara (épouse du président, NDLR) va permettre aux femmes du Bounkani d’en bénéficier. Je demande à la COOPEC de les encadrer et les orienter ». Et la ministre d’appeler à se rapprocher de la microfinance « qui sécurise les épargnes ».
Il est temps, selon Kaba Nialé, que les populations arrêtent de garder leur argent dans les canaris ou au chevet du lit. Donnant l’exemple, le membre du gouvernement a ouvert un compte à la nouvelle agence.
Samuel Dumas