« Grâce à vous, les femmes pourront désormais accoucher dans de meilleures conditions. C’est pourquoi les populations de nos villages, par ma voix, expriment leur gratitude au PNUD et son partenaire », dixit Abou Ouattara, au nom des habitants de Sapia, une localité à 30 kilomètres de Bondoukou. C’est à l’occasion de la réouverture de la maternité, samedi dernier.
Abandonné depuis sa construction il y a 17 ans faute de sage-femme, l’établissement sanitaire de Sapia était totalement délabré. Grâce à la Fondation du groupe Atlantique, le centre présente aujourd’hui un visage bien meilleur. Avec des commodités qu’on trouve rarement dans des centres de santé ruraux. Pour lui permettre d’avoir de l’eau potable, la Fondation l’a doté d’un château qui fonctionne à l’énergie solaire. Et ce n’est tout. De l’eau chaude y est même disponible.
Par ailleurs, la réhabilitation de la maternité a permis à 30 jeunes d’apprendre des métiers du bâtiment. La maçonnerie et la menuiserie, notamment. Pour le groupe Atlantique, c’est une façon d’apporter sa contribution à la lutte contre la pauvreté. « Notre Fondation n’est pas une de plus. Elle pose des actes et réalise des projets durables. C’est ce qui nous a amené vers un partenaire de valeur, le PNUD », a indiqué Franck Faye, secrétaire général de la Fondation du groupe Atlantique. La remise sur pied de la maternité est le fruit de ce partenariat. Coût total, 30 millions de francs, selon Fatima Silué, coordonnatrice du projet d’appui à la réduction de la pauvreté au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
La finalisation des travaux de réhabilitation du centre de santé (infirmerie, logements du personnel soignant) est un soulagement. Prioritairement pour les femmes, qui accoucheront dans de meilleures conditions.
ROSEMONDE DESUZA
Nos sincères remerciements au PNUD qui redonne espoir aux populations de Sapia et environs. Que deviennent cependant nos poissons sacrés, M le Ministre du tourisme?
Ce aspect peut desenclaver ce village touristique qu’est Sapia.