Comme la plupart des grandes villes du Nord, les engins à 2 roues inondent la capitale du District du Zanzan. Ils sont le moyen de transport le plus utilisé à Bondoukou. Mais nombre de ces motos n’ont pas de papiers (attestation de dédouanement, assurance, vignette, permis, etc.). Situation anormale à laquelle il fallait mettre fin.
A l’initiative de Souadikou Ouattara, membre de la jeunesse communale et superviseur à la société Coditrans, plusieurs engins à 2 roues ont été immatriculés, hier mercredi 24 juillet. La salle des mariages de la mairie a servi de cadre à cette opération de pose collective de plaques. Elle a impliqué la subdivision douanière, et les services techniques du ministère des Transports. Dont la Société nationale des transports terrestres (SONATT) et la Société ivoirienne de contrôle technique automobile (SICTA). Du beau monde, hier, à la cérémonie. On notait la présence de dizaines de jeunes. Propriétaires pour la plupart. L’autorité préfectorale, représentée par Gnangbi Victor (secrétaire général).
Beaucoup de motos ont désormais une « existence » légale. Une identité. Un changement de statut qui arrange bien plus les propriétaires. En cas de vol, ces derniers pourront se rendre à la police pour la déclaration. Avec, bien sûr, les pièces afférentes au véhicule.
Ange Kouman