Dans le cadre du 4ème Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH), le ministre du Plan et du développement a informé et sensibilisé, dans l’après-midi d’hier, les populations sur l’importance de l’opération. Le recensement « est nécessaire pour tout gouvernement moderne », a affirmé Albert Mabri Toikeusse.
S’adressant au Front populaire ivoirien (FPI)
Aujourd’hui, le FPI pense que le recensement est un bétail électoral qu’on veut servir aux gens. Mais quel chiffre vous voulez utiliser pour aller en campagne s’il n’y a pas de recensement général de la population ? Pourquoi veut-on que la Côte d’Ivoire reste en retard ? C’est une erreur.
Le ministre a ajouté que le RGPH n’a rien de politique. « Il ne s’agit pas d’élection« .
Concernant le RPGH lui-même
Nous avons 6 ans de retard sur ce recensement. Il devait être fait en 2008. Les investisseurs qui viennent nous demandent : « vous êtes combien en réalité ? ». C’est sur la base des chiffres que nous pouvons savoir si la pauvreté régresse ou non. Toute la problématique du recensement, c’est se donner les moyens pour mieux planifier le développement.
Désaccord entre lui et le directeur de l’INS
Quant à la question sur un éventuel désaccord entre lui et le directeur de l’Institut national de la statistique (INS), Mabri Toikeusse a rappelé que « l’INS est une structure qui dépend du ministère du Plan. Il est chargé de la structure opérationnelle du recensement ». Donc, pas de mésentente.
Comité local du RGPH
Le comité local du RPGH a été présenté au ministre du Plan et du développement. Il est présidé par Germain François Goun, préfet de région.
Miss Jocelyne