Le président le l’Assemblée nationale s’est rendu, samedi, dans la cité des « mille » mosquées. Guillaume Soro a pris part à l’investiture du Conseil municipal dirigé par un de ses conseillers, Koné Hiliassou. Le ministre des Ressources animales et halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, et des élus de la région lui ont souhaité la bienvenue.
A la place du centre culturel, lieu des festivités, le patron du parlement a salué la victoire de son collaborateur aux dernières Municipales. « Je voudrais féliciter le Conseil municipal pour sa brillante victoire. Je voudrais aussi féliciter Koné Hiliassou pour la proximité qu’il a cultivée envers les populations de Bondoukou. Je voudrais dire au maire toute ma fierté. Quand Koné Hiliassou est venu me dire qu’il pouvait gagner les élections municipales ici, je n’étais pas très certain. Je lui ai proposé de travailler quelques années encore avant de se présenter à toute élection. Mais, il m’a rassuré qu’il pouvait gagner cette élection », a expliqué le président de l’Assemblée nationale. Guillaume Soro a tenu des propos dithyrambiques à l’endroit du nouveau maire. « Quand Koné Hiliassou a accepté de venir avec moi à la Primature, je lui ai confié tout ce qui avait trait aux religions. D’ordinaire, cette tâche suscite beaucoup de palabres. Mais, il a bien géré », a affirmé l’ancien Premier ministre.
Le chef de l’hémicycle, prenant la balle au bond, a appelé les élus à se rapprocher de leurs populations. « Quand on est conseiller du président de la République ou du président de l’Assemblée nationale…, la façon d’être utile à cette personnalité, c’est de cultiver la proximité avec les populations. Si vous êtes proche de la population, celle-ci voit en vous le président de la République, le président de l’Assemblée nationale. Mais, si vous êtes arrogant, vous portez ombrage à l’autorité que vous servez. Je suis heureux de constater que Bondoukou a voté pour Koné Hiliassou. Cela veut dire qu’il a cultivez cette proximité avec la population ».
En outre, Guillaume Soro a invité les hommes politiques à accepter la défaite. Pour lui, une élection est un match de football : on peut perdre aujourd’hui et gagner demain.
Autre volet de son allocution, l’appel d’union lancé aux populations pour le développement de la région de Gontougo. « Je suis aussi venu prôner la réconciliation. Le plus important après les élections, c’est comment on développe Bondoukou ? Comment donner de l’emploi aux jeunes ? Ce sont-là des sujets importants. C’est ici que vous devez vous retrouver pour nous convaincre de vous aider à développer votre région », a-t-il exhorté. Rassurant que les promesses du chef de l’Etat à la région seront tenues.
Samuel Dumas