Dans la nuit du dimanche 9 au lundi 10 mars, des heurts ont éclaté entre jeunes et soldats des Forces républicaines (FRCI). Suite à une dénonciation, les militaires ont intercepté 3 camions remplis de sacs d’anacarde en partance pour le Ghana. Mis aux arrêts, les conducteurs ont ensuite été déférés à Bondoukou.
Informés, des jeunes d’Assuéfry ont violemment réagi pour exiger la libération de leurs camarades. Ils ont improvisé une marche de protestation avec, pour conséquence, la fermeture de la route Assuéfry-Ghana. Les affrontements ont duré tard dans la nuit.
La médiation des autorités locales, avec à leurs têtes le chef de village et le député-maire, a fait baisser la tension entre jeunes et soldats. La population a été priée de se plier aux décisions de l’État – notamment l’interdiction de vendre l’anacarde au Ghana – afin d’éviter des conflits avec les forces de l’ordre. À la jeunesse singulièrement, il est demandé d’abandonner tout comportement susceptible de mettre à mal la cohésion sociale à Assuéfry, ville frontalière.
À titre indicatif, le prix bord-champ du kg de noix de cajou se négocie entre 375 et 400 francs CFA au Ghana. Une somme beaucoup moins en Côte d’Ivoire, où l’anacarde s’achète au kg à 225 francs CFA. À ce montant, pas sûr que le paysan ivoirien vivant près de la frontière Est résiste à la tentation de vendre sa production hors du périmètre national.
APPIA HERVE
bjr ds le déroulé de l’entête de votre site vous énumérez les différentes ethnies de la religion vs omettez les dioula je dis bien dioula et non malinké votre site site est une vitrine alors il vous revient de donner les essences des choses
le dioula n’est pas une ethnie à ce que je sache.
C’est vraiment triste d’en arrivée à une telle situation. L’Etat ivoirien doit prendre ses précautions et augmenter le prix du noix d’acajou pour éviter la fuite vers le pays voisin. si rien n’est fait, il est fort probable que les villageois qui souffrent tant dans leur iront faire leur recette ailleurs.
Bel article qui rend fidèlement compte de ce qui s’est réellement passé dans notre cité.