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mardi 21 janvier 2025
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Une unité industrielle complète de transformation du cajou « Made in Côte d’Ivoire » en vedette au SIETTA 2023

Une vue de 2 parties de l’unité industrielle complète de transformation fabriquée par des ingénieurs ivoiriens

En novembre 2018, saluant la forte présence de fabricants nationaux de machines au 3e Salon international des équipements et des technologies de transformation de l’anacarde (SIETTA), le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME avait souligné que « la question de la promotion de la fabrication locale des machines et pièces de rechange doit être élevée au rang de priorité si nous voulons développer une industrie du cajou qui soit compétitive et durable ». Jeudi 6 avril 2023, à l’ouverture de la 4e édition du même Salon, au Palais de la culture d’Abidjan, c’est un Souleymame Diarrassouba heureux, aux côtés de son collègue de l’Agriculture et du développement rural, de voir exposer une ligne complète de transformation du cajou « Made in Côte d’Ivoire ».

L’unité industrielle est le fruit de la collaboration entre des entreprises ivoiriennes membres de la Plateforme des équipementiers pour la transformation des produits agricoles de Côte d’Ivoire (PETRAPA-CI). Chacune d’elles y a apporté son expertise avant sa fabrication, sur financement du Projet de promotion de la compétitivité de la chaîne des valeurs de l’anacarde (PPCA), par la Société de travaux d’ingénierie et de consultance (SOTIC SA). Ces informations ont été données au cours d’une rencontre avec la presse, vendredi 7 avril, par Berthé Karim, directeur de la transformation au Conseil du coton et de l’anacarde (CCA), également coordonnateur adjoint du PPCA.

Bout de la ligne de transformation avec le box à écran tactile de la commande centralisée automatique (à droite)

Les ingénieurs ont mis seulement 1 mois pour mettre au point cette ligne de transformation. Les travaux de construction ont été supervisés par le Centre d’innovations et des technologies de l’anacarde (CITA) situé à Yamoussoukro. L’usine, qui fait la fierté du régulateur de la filière cajou, a une capacité de transformation de 5.000 de tonnes par an. Tout y est automatisé. Avec ce savoir-faire technologique, le projet des autorités de miser sur les compétences locales pour transformer sur place les noix brutes de cajou est à portée de main. « Aujourd’hui, il y a des équipementiers ivoiriens capables de concevoir des machines de transformation industrielle efficaces et productives qui prennent en compte le processus de transformation du début à la fin. C’est une grande première pour la Côte d’Ivoire », s’est félicité Berthé Karim.

Pour Berthé Karim, la Côte d’Ivoire peut compter sur ses équipementiers nationaux pour atteindre un taux de transformation de 30% cette année 2023 

Le pays veut porter le taux de transformation de sa production à 50% d’ici à 2025. Objectif rappelé par le coordonnateur adjoint du PPCA. En 2022, 218.863 tonnes (21.25%) ont été transformées sur le sol ivoirien. Les amandes ont ensuite été exportées principalement vers les États-Unis et les pays de l’Union européenne.

OSSÈNE OUATTARA




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