Un recensement « manu militari ». C’est à cette opération que les habitants de la zone de Tanda auraient été contraints. Andjou Koua, préfet du département, oblige les fonctionnaires au recensement forcé, selon le journal LG Infos.
Pour ce Quotidien proche du FPI, l’administrateur aurait constaté que le RGPH va tout droit à l’échec. Pour l’éviter, Andjou Koua a sommé les fonctionnaires de se plier au recensement. « Le préfet nous oblige à nous faire recenser. Il demande aux chefs de services et aux directeurs d’écoles de déposer la listes de tous les enseignants, leurs matricules et la photocopie du récépissé de leur recensement », s’indigne un travailleur de la localité, sous couvert d’anonymat. L’homme a révélé qu’à ce jour, tous les fonctionnaires fichés sont menacés de diverses sanctions disciplinaires en cas de refus à se faire recenser. Pour prouver leur enrôlement, ces derniers doivent remettre leur récépissé à leurs supérieurs hiérarchiques. Diligence a été faite aux chefs de services et aux directeurs d’écoles d’exécuter l’ordre du préfet. Ce, avant la fin du mois de mai.
Comme si les représentants de l’Etat étaient mis en mission pour sauver une opération au succès incertain, la méthode imposée au département de Tanda n’est pas un cas isolé. Des sources concordantes affirment que pour dissuader les réfractaires au RGHP dans la sous-préfecture de Bazré (Sinfra), le sous-préfet, appuyé de militaires, accompagne les agents recenseurs de résidence en résidence.
Notre tentative de joindre au téléphone monsieur Andjou Koua a été un échec.
Ange Kouman
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