Au lendemain d’une séance de travail dans le Gontougo du ministre délégué à la Défense sur la sécurité dans cette région, des bandits ont fait parler d’eux sur l’axe Bondoukou-Sorobango. Pendant des heures, ils ont tenu en respect plusieurs personnes, dont un député, en les dépouillant.
Retour sur les faits
Hier mercredi 26 août, le député suppléant de Sorobango et des agents de Côte d’Ivoire Energie partaient dans le chef-lieu de sous-préfecture. Ils s’y rendaient pour une fête de mise sous tension électrique de villages de la zone. Chemin faisant, ils ont été arrêtés par un homme sortit de la broussaille et armé de fusil d’assaut AK 47. Maîtrisés, le député et ses convives sont plaqués au sol par le brigand, qui sera rejoint par des camarades, tous armés. Un car de 22 places a eu le malheur d’arriver au même moment. Aucun passager n’a été épargné par les visiteurs inattendus. Tous les biens qu’ils portaient sur eux (argent, téléphones,…) ont été emportés. Pas de morts ni de blessés. Lorsque les gendarmes de l’escadron mobile arrivaient sur les lieux, les bandits avaient déjà pris la poudre d’escampette, laissant leurs victimes sous le choc. Une attaque qui ressemble trait pour trait à celle survenue sur la route Bondoukou-Bouna, mercredi 24 juin dernier.
Pour rappel, mardi 25 août, après avoir tenu une réunion à Bouna sur la sécurité dans le Bounkani, le ministre Paul Koffi Koffi s’est rendu à Bondoukou pour le même motif. Au cours de la rencontre, il a intimé l’ordre de fermer tous les sites d’orpaillage qui, selon lui, constituent des poches d’insécurité dans le Zanzan. Des localités de la sous-préfecture de Sorobango abritent beaucoup de ces sites d’orpaillage.
MISS JOCELYNE