Les animateurs de la nuit des Zimeo awards, à Johannesburg
En à peine 4 ans d’existence, le site zanzan.ci (premier média régional en ligne en Côte d’Ivoire) s’est fait un nom au milieu des grands de la presse africaine. Cette reconnaissance continentale est le fruit de la qualité du travail de ses jeunes journalistes. « Lorsque je lis vos articles, je crois lire Fraternité Matin [le journal gouvernemental ivoirien, NDLR] », m’a laissé entendre au téléphone un ami. Il appelait pour nous féliciter pour le travail que nous abattons chaque jour, sans [grands] moyens financiers.
Après la Tanzanie où la chaîne américaine CNN m’a invité, en 2014, pour la remise de prix aux meilleurs journalistes africains, me voilà en Afrique du Sud. Du 11 au 13 novembre 2015, j’ai été l’invité d’African Media Initiative (AMI) comme un de ses délégués à la 7ème édition du Forum des patrons de presse africains (AMLF). J’étais avec plus de 600 autres participants venus des 4 coins du monde. Parmi eux, de grandes figures du continent : Ameenah Gurib-Fakim (présidente de la République d’Île Maurice) ; Carlos Lopès (secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique) ; Bineta Biop (fondatrice et présidente de Femmes Africa Solidarité), envoyée spéciale du président de la Commission de l’Union Africaine sur les femmes, la paix et la sécurité ; Mamadou Biteye (directeur général du bureau afrique de la Fondation Rockefeller) ; Jeff Radebe (ministre sud-africain de la Planification, du suivi et de l’évaluation), représentant le président Jacob Zuma, …
Ce choix porté sur ma personne, le résultat de la sélection aux Zimeo Awards. Concours inaugural lancé par AMI pour récompenser l’excellence dans le journalisme. Sur un total de 557 candidatures provenant de 41 pays (lusophones, anglophones et francophones), nous sommes 57 issues de 17 pays à être convoqués pour la finale, à Johannesburg. Parmi nous, désignés ensuite les 16 meilleurs journalistes qui se seraient distingués par leurs écrits. Chacun, dans sa catégorie.
Nuit du 12 novembre : moment de vérité. Dîner gala d’attribution des prix. On désignait les lauréats dans chaque catégorie. Avant d’arriver sur la mienne – le meilleur reportage sur les Ressources naturelles – le succulent morceau de steak dans ma bouche devenait insipide. Le temps, trop long pour moi. Mais il a fini par arriver. Je suis désigné vainqueur du prix de la Banque africaine de développement (BAD) pour l’excellence dans les médias.
Mon trophée
À Johannesburg, je n’étais pas le seul Ivoirien à aller à la « conquête » de l’Afrique des médias. Mon collègue Suy Kahofi Jischvi (avec qui j’étais en Tanzanie, en 2014) a enlevé le prix du meilleur article sur les Objectifs du millénaire et du développement durable. Et dans la catégorie Institutions publiques africaines soutenant les médias, le trophée est allé au Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP).
Le trio gagnant ivoirien (le directeur de zanzan.ci à gauche)
Le nom de Côte d’Ivoire a retenti 3 fois grâce à nous, lors de cet important rendez-vous de la presse africaine. Et la 4ème fois qu’il a été prononcé, c’est lorsque le PDG d’AMI, Eric Chinje, a annoncé le choix de notre pays pour accueillir l’AMLF, en 2016. Comme quoi l’ « audace qui permet les grandes choses est souvent le fruit de la jeunesse, de ses connaissances fragmentaires et limitées ». Reste la reconnaissance nationale, après le sacre international. C’est-à-dire « rendre à César ce qui est à César ». Quoi qu’il en soit, l’aventure continue !
OSSÈNE OUATTARA
Mes très sincères félicitations pour ce prix bien mérité !!!
Je fais confiance au professionnalisme de votre équipe pour que l’AMLF 2016 en Cote d’Ivoire soit une grande et belle réussite.
Merci mille fois !
excellent week-end
Madjalia Ouattara