Savez-vous que les jeunes du Zanzan ont leur Sénat ? Si non, nous vous donnons l’information.
Porté sur les fonts baptismaux, le 22 juin 2012, le Sénat de la jeunesse du Zanzan (SJZ) a fait sa sortie officielle, 29 septembre dernier. Cadre choisi : l’Institut Sacré-Cœur d’Adjamé (ISCA). C’est au cours de la « Journée de la jeunesse du Zanzan », en présence du député Yéboua Atta Koblan François et Fatogoma Diarra (conseiller en emploi à l’AGEPE). Respectivement parrain et conférencier.
Dans son allocution, François Bakahuin, président de SJZ, a révélé le but que veut atteindre son organisation. Celui d’ « unir et de faire la promotion de la jeunesse du Zanzan ». Mais le constat est alarmant : « le chômage des jeunes est plus qu’une réalité en côte d’ivoire », a-t-il rappelé. D’où la création d’un Sénat.
Les objectifs de SJZ
Le Sénat du Nord-Est ivoirien s’est donné des objectifs. Il entend œuvrer pour l’unité et l’entente entre jeunes. Encourager l’éducation pour tous. Veiller au respect des droits de l’Homme. Œuvrer pour une politique participative dans les collectivités locales. Faire la promotion de la culture et de la paix durable. Lutter pour l’insertion des jeunes dans le tissu socioprofessionnel. « Le dernier objectif cité retient plus notre attention », a précisé le président de SJZ.
Beaucoup de décisions se prennent pour les jeunes sans qu’eux mêmes ne soient associés. Qui d’autre mieux que le concerné lui-même sait ce qui est bon pour lui, s’est interrogé François Bakahuin. C’est pourquoi il veut impliquer les jeunes de sa région aux prises de décisions. Par le biais de SJZ. Une organisation apolitique, qui met la jeunesse locale devant ses responsabilités. « Beaucoup de choses nous sidèrent, nous révoltent. Ne soyons pas résignés mais battons-nous ! La gravité de la situation et l’ampleur du défi nécessitent de faire jouer la solidarité et l’esprit de partage. C’est en cela que nous pourrions aller de l’avant ». Devant ses camarades, le « Sénateur » a investi sa structure d’une grande mission. « Désormais, il est de notre responsabilité de mener des démarches à l’endroit des pouvoirs publiques et des chefs d’entreprises publiques et privés, que le Zanzan regorge de jeunes diplômés, courageux, respectueux et qualifiés prêts à la tâche ».
SJZ, une structure aux visées louables. Reste à attendre qu’il fasse mieux que les nombreuses autres organisations de ce type dont le Zanzan foisonne. Plus bavardes qu’elles n’ont posé d’actes concrets.
Ossène Ouattara