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dimanche 9 février 2025
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Filière anacarde : les producteurs appelés à l’amélioration de la qualité

Nettoyer les champs en les débarrassant des mauvaises herbes. Laisser tomber naturellement les pommes arrivées à maturité sur l’anacardier. Une fois à terre, les ramasser et détacher chaque noix avec une ficelle. Ensuite, bien sécher les noix sur une claie pendant 2 ou 3 jours par temps de grand soleil. Après séchage, les laisser refroidir 2 heures au moins. Puis les trier avant de les mettre dans des sacs en jute. Enfin, stocker les sacs d’anacarde dans un endroit aéré. Le Conseil du coton et de l’anacarde n’a de cesse de donner ces conseils aux producteurs à chaque début de campagne de commercialisation en vue de l’amélioration de la qualité des noix brutes de cajou. Ce mardi 4 février, ceux du département de Madinani, dans la région du Kabadougou, ont reçu les mêmes consignes par Soro Sibirina (enseignant-chercheur) et Soro Klotioloma (coordinateur des filières coton, anacarde, mangue et foresterie à l’ANADER).

Si le premier a mis l’accent sur l’impact négatif des insectes sur la qualité des noix de cajou et les techniques pour s’en débarrasser, le second, avec des exemples pratiques, a montré comment obtenir des produits de bien meilleure qualité. C’est à ce prix, selon eux, que chaque producteur peut décider de vendre son anacarde plus cher. La directrice des productions au Conseil du coton et de l’anacarde, Ouattara Mariam, est du même avis. Dans sa prise de parole introductive en tant que représentante du directeur général de l’organe de régulation, elle s’est s’exprimée en langue locale afin que les producteurs ne perdent rien des messages de sensibilisation. Les consignes prodiguées ont été appuyées par le préfet du département.

La mission se poursuit à Dikodougou, près de Korhogo (région Poro), ce mercredi.

OSSÈNE OUATTARA




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