Bouko, localité sise à une vingtaine de kilomètres de Bouna, vient de sortir de l’obscurité. Le village natal de la ministre chargée de l’Economie et des finances a désormais le courant.
La séance de mise sous tension s’est déroulée, dimanche 18 mai, dans une ambiance de fête. Qui d’autre mieux que madame Kaba Nialé était bien placé pour exprimer de vive voix la reconnaissance des populations à l’égard d’Alassane Ouattara ? « En 3 années d’exercice du pouvoir d’Etat par le président Alassane, Bouko est sorti de l’obscurité ». La ministre de révéler : « Des travaux sont en cours pour l’électrification de nombreuses autres localités de la région. La mise sous tension de Bouko marque une étape décisive dans le développement de notre localité. En ce sens qu’elle va améliorer la qualité de la vie de l’ensemble des habitants en leur offrant la possibilité d’accéder aux commodités de la vie moderne, et surtout créer des activités génératrices de revenus ». Donnant l’importance de l’électricité dans la vie courante, la fille de Bouko affirme : « sans électricité, nous sommes condamnés à demeurer des cultivateurs sans véritable avenir. C’est pourquoi, au nom des populations, je tiens à traduire au chef de l’Etat toute notre gratitude ». Pour le membre du gouvernement, pas de doute : toutes ces réalisations sont des actes majeurs pour la réélection d’Alassane Ouattara au premier tour de la Présidentielle à venir.
Selon Cissé Sabati, directeur général de l’Energie, « l’électrification de Bouko s’inscrit dans un vaste programme de raccordement de la région du Bounkani. Il vise à porter le nombre de localités à électrifier de 3 à 39. Le raccordement effectif au réseau électrique national de ces 39 localités est prévu pour fin 2014 ».
En attendant l’achèvement des travaux de connexion au réseau haute tension, c’est un groupe électrogène d’une puissance de 88 KWA qui fournit le courant à Bouko.
Rappelons que dans la matinée de ce même samedi, madame la ministre était à Bouna. Elle a inauguré la station locale de la radio islamique Al-Bayane.
Samuel Dumas