Il venait de sortir de prison à la faveur de la récente grâce présidentielle au bénéfice des 3.000 détenus. Une fois les pieds dehors, le trentenaire Ouattara Siaka (alias Dongossi) a renoué avec les pratiques qui l’avaient envoyé à la maison d’arrêt de la ville.
C’est armé d’une kalachnikov et d’une machette que Ouattara Siaka, profitant de la forte pluie qui s’abattait vers 3h du matin, ce mardi 14 octobre (jour de tabaski), a fait irruption dans un domicile du quartier Zanzan. À l’intérieur de cette maison située derrière l’hôpital dit « des sœurs », il trouve une fille de 23 ans et un jeune homme qui en a 26. Après avoir tenu en respect ce dernier, il viole la fille à 2 reprises. Puis sous la menace de son arme, le visiteur inattendu se fait conduire par ses victimes au domicile du propriétaire de la cour. Ici Ouattara Siaka tombe sur l’épouse. Il lui fait aussitôt part de son intention de la violer. « Je suis séropositive », a répliqué la femme. Découragé, « Dongossi » sort avec ses 3 otages (mains ligotées) pour une destination inconnue.
Chemin faisant, il revient sur son intention d’abuser de la pauvre. Mais un petit moment d’inattention lui coûtera la vie. En effet, Ouattara Siaka a posé par terre son AK 47 pour fouiller ses poches. Cherchait-il son préservatif ? La femme couchée par terre réussit à jeter très loin l’arme avant d’engager une lutte surprise qui déséquilibre l’ex-détenu. Un moment de flottement dont ont profité les 2 autres pour se défaire de leurs cordes. Les minutes d’après seront fatales à « Dongossi ». Les 2 femmes tiraient avec force son sexe pendant que le jeune homme de 26 ans l’étranglait. Jusqu’à ce que mort s’en suive.
MISS JOCELYNE