Une dizaine de journalistes ont répondu présents à la séance d’échanges organisée par Save the Children, à l’hôtel Thomson de Bondoukou, ce 20 décembre 2022
Mardi 20 décembre, l’ONG Save the Children, à travers le projet « Vers un Environnement inclusif et sans violence pour les filles et les garçons les plus vulnérables à Bondoukou », a partagé avec des journalistes locaux son souhait de voir dans l’élaboration des budgets communaux, régionaux et autres, l’affectation d’importantes ressources aux programmes de protection de l’enfant. « Pour que ces programmes, politiques et stratégies relatives à la protection de l’enfant dans la région de Gontougo soient plus inclusives et sensibles au genre, il faut parvenir à adopter un budget conséquent. C’est-à-dire une meilleure allocation budgétaire », a relevé Sanou Maminata, la coordonnatrice du projet. Ajoutant que « le gouvernement doit consacrer des ressources suffisantes dans ses budgets locaux et nationaux pour la mise en œuvre de sa politique en assurant que ses engagements législatifs ne restent pas de vaines promesses ». Il y va du plein l’épanouissement des filles et des garçons de la région de Gontougo et de toute la Côte d’Ivoire, selon Sanou Maminata.
Pour Sanou Maminata, « le gouvernement doit consacrer des ressources suffisantes dans ses budgets locaux et nationaux pour la mise en œuvre de sa politique en assurant que ses engagements législatifs ne restent pas de vaines promesses »
Pour Aboulou Charles (chef action sanitaire à la direction régionale de la Santé et de l’hygiène publique), des mécanismes étatiques ciblant le bien-être des enfants existent déjà au plan national. Le médecin a énuméré la gratuité ciblée pour les enfants et la Couverture maladie universelle (CMU). Idem pour le directeur régional de la protection sociale. Kpla Kadio a relevé les ressources financières allouées à des familles en situation de grande précarité dans le cadre des programmes filets sociaux.
Pour le moment, le projet « Vers un Environnement inclusif et sans violence pour les filles et les garçons les plus vulnérables à Bondoukou » concerne 8 villages du département de Tanda et 12 de Bondoukou.
KOUMAN ANGE
