« Vous devez être fière du travail abattu. Sachez que vous resterez toujours au service de votre région. C’est pourquoi je vous invite à analyser en profondeur ce qui est négatif pour ce mandat en vue de sa correction pour la postérité, car l’administration est une continuité », a dit Kouassi Christophe, secrétaire général de la préfecture de Bondoukou, qui représentait le préfet. C’est à l’occasion de la 3ème session ordinaire du Conseil général de Bondoukou, le samedi 22 décembre.
Sié Kobenan, président de ce Conseil, était entouré de ses conseillers. Il a remercié ces derniers pour leur sens du devoir et du travail bien fait. « Il y a eu des débats francs et démocratiques pour l’ensemble des budgets que nous avons présentés ». Ensuite, la session a permis d’examiner l’état d’exécution du budget de 2012, et d’adopter celui de l’année à venir.
Beaucoup de projets n’ont pu être réalisés, faute de moyens financiers. Il a fallu la récente visite d’Etat dans le département pour que le Conseil paie 209 millions sur les 255 dus aux entrepreneurs et fournisseurs. « Je suis un président soulagé et serein. Cependant, il urge que l’Etat accepte la mise en place d’un fonds de prévoyance pour les Conseils régionaux à venir afin que nous puissions réagir spontanément face à des urgences »,a plaidé le président Sié Kobenan.
Jusqu’au mois de novembre, pour une prévision de plus d’1 milliard 300 millions FCFA, le Conseil a exécuté environ 367 millions. Dont plus de 215 millions FCFA pour le fonctionnement. Seulement environ 151 millions ont servi à l’investissement.
Quant au budget primitif de 2013 adopté à l’unanimité par les conseillers, il s’élève à la somme de 548 594 000 FCFA. Repartis comme suit : 238 594 000 FCFA pour le fonctionnement, et 310 000 000 FCFA qui seront consacrés aux investissements. Un budget en hausse d’environ 31 millions FCFA par rapport à celui de 2012.
Rosemonde Desuza