Bondoukou est plus connue par son appellation de « ville aux mille mosquées ». La personne qui ne s’y est jamais rendue croirait que la ville en compte effectivement. Il n’en est rien. Ce nom est une hyperbole pour dire que la capitale de la région de Gontougo compte beaucoup de mosquées. On en trouve presque dans toutes les cours des grandes familles. Symbole encore fort avec un vestige du passé islamique de la ville : la mosquée d’Aboucabar Touré, attribuée à Samory Touré, le conquérant venu de la Guinée vers la fin des années 1800.
Evitez la confusion !
Il n’y a pas que l’islam comme religion à Bondoukou. Bien que dominante, elle cohabite harmonieusement avec le christianisme depuis des siècles. Cette parfaite cohésion s’observe chez les fidèles des 2 communautés. Dans des quartiers, comme le Mont Zanzan – le plus grand de la ville – les mosquées ne sont pas aussi perceptibles. La raison, un quartier au cosmopolitisme religieux. Animisme, bossonnisme, bouddhisme,…se mélangent. On peut avoir pour voisin un chrétien, un musulman.
Cette cohabitation harmonieuse explique, sans doute, le calme observé à Bondoukou pendant la guerre aux « relents religieux » du 19 septembre 2002 à avril 2011, dans le pays.
Des mosquées objets d’attraction touristiques
Au-delà de leur caractère religieux, les mosquées de Bondoukou captivent les regards des visiteurs. Cas de celle du défunt Imam Koudous, à l’Imamso, quartier arbritant le marché du soir.
OSSENE OUATTARA