La direction régionale de l’Environnement, de la salubrité urbaine et du développement durable a organisé une conférence-débat autour du thème « de l’impact des changements climatiques sur l’agriculture ».
Pour le conférencier, Konaté Mamadou (directeur départemental de l’Agriculture de Transua), les changements climatiques sont dus aux actions humaines. En cause, la déforestation (cas de la Côte d’Ivoire) et l’industrialisation incontrôlée (les pays développés).
Principales conséquences
Les principales conséquences des changements climatiques sont le décalage des saisons, l’augmentation du niveau des océans, et l’insécurité alimentaire. Sur ce dernier point, Konaté Mamadou a parlé des probabilités des mauvaises récoltes, la baisse des productions et la destruction des cultures.
Des solutions ?
Des solutions existent. Elles sont globales (à l’échelle planétaire), selon le directeur départemental de l’Agriculture de Transua. Pour lui, il faut augmenter les investissements dans le domaine des infrastructures, reboiser, vulgariser l’agroforesterie, protéger les forêts et parcs, investir dans la recherche pour trouver des variétés de cultures adaptées à la nouvelle donne. « Nous devons nous adapter aux changements climatiques », a conclu Konaté Mamadou. Le directeur régional de l’Environnement, Bouadi François, a abondé dans le même sens.
Les débats ont instruit sur l’impact des changements climatiques sur l’agriculture. Face à la menace, le secrétaire générale 1 de la préfecture a invité au changement des habitudes. En clair, avoir des comportements respectueux de la nature : l’utilisation des terres nécessaires aux cultures de subsistance.
ANGE KOUMAN