Une histoire scabreuse connue de tout le monde, à Assuéfry. Mais personne n’en parle haut et à visage découvert. Pour cause, elle implique un gendarme (MDL) en poste dans la localité. La relation extraconjugale de ce corps habillé a failli coûter la vie à sa jeune maîtresse. Cette dernière, soupçonnée d’être la sœur de l’épouse du gendarme. Une affaire familiale ? Difficile de répondre. Tant les affirmations de mademoiselle Yapo Cho Carine (la maîtresse), Yapo Elise (l’épouse) et Assi Sombo (le gendarme) sont contradictoires. N’empêche que tous 3 viennent d’Assikoi, dans le département d’Adzopé.
Retour sur les faits
Matinée du lundi 5 janvier 2015. Yapo Cho Carine quitte Assikoi pour Tanda où l’attendait le MDL. Vers 18h, les 2 amants se retrouvent et sautent dans un taxi-brousse en direction d’Assuéfry. Depuis cette date, plus aucune nouvelle de la fille. Ses parents ont confié avoir, à plusieurs reprises, essayé d’entrer en contact avec elle. Sans succès. Idem du côté du gendarme chez qui elle était censée être. Cho Carine et monsieur Sombo, injoignables sur leurs téléphones mobiles.
Le mardi 31 mars, la jeune fille retourne dans son village. Mauvaise surprise : elle est défigurée. Cho Carine a maigri et présente des marques de brûlures sur le corps.
À ses proches, elle raconte des brûlures accidentelles provoquées par le véhicule qui la transportait de Tanda à Assuéfry. « Histoire invraisemblable », selon les parents, qui soupçonnent plutôt Yapo Elise, l’épouse du gendarme. Elle aurait découvert la double vie de son mari et se serait vengée sur la maîtresse en la brûlant à l’eau chaude ou en l’aspergeant d’acide. Mais mademoiselle Cho maintient ses déclarations. Mentirait-elle sur les vraies causes de ses blessures ? Aurait-elle une raison de le faire? Pour ses proches, pas de doute : « elle ment pour protéger son amant ».
Malgré nos nombreuses tentatives, nous n’avons pu entrer en contact avec la victime pour avoir sa version des faits. Elle serait sous traitement dans un hôpital d’Abidjan, d’après une source proche d’elle.
Des témoignages recueillis à Assuéfry
À Assuéfry, plusieurs personnes accréditent la thèse du « véhicule brûlé ». En effet, le taxi-brousse à bord duquel voyageaient les 2 amants le lundi 5 janvier 2015 a, pour une raison inconnue, pris feu. Un homme affirme que l’incendie a déclenché le blocage automatique des portières, condamnant les passagers à l’intérieur. Mais des 5 occupants, seuls Yapo Cho Carine et le MDL Assi Sombo ont été brûlés. Châtiment divin ? Les commentaires vont bon train.
Des témoins affirment que la voiture, irrécupérable car complètement calcinée, se trouve toujours sur le côté de la route, entre Tanda et Assuéfry.
Des zones d’ombres
La famille de mademoiselle Yapo Cho soutient n’avoir pas été informée de cet accident grave par le gendarme. Aucune nouvelle de la fille pendant 2 mois. Et si elle avait péri ? Qu’aurait fait le Maréchal des logis Sombo ? Pourquoi le mardi 31 mars, a-t-il accompagné la jeune fille jusqu’à Adzopé sans arriver à Assikoi ? Nous avons réussi à joindre le corps habillé. Il a entretenu le flou en affirmant n’avoir pas subi de dommages corporels lors de l’accident. Propos contestés par plusieurs sources qui attestent des traces de brûlures sur lui.
Autre zone d’ombre : en tant que gendarme, il ignore si Procès-verbal (PV) de l’accident a été dressé par la police de Tanda, qui a évacué la victime à l’hôpital général. Ce document, pourtant essentiel pour engager une procédure de dédommagement auprès de la maison d’assurance du véhicule. Nous avons joint la police de Tanda qui a confirmé l’accident. Mais a refusé de dire si PV de constat a été dressé.
Durant les 2 mois de séjour à Assuéfry, Yapo Cho logeait chez le chauffeur dont la voiture est partie en fumée. Information que ne conteste pas dame Yapo Elise, l’épouse, bien au courant de l’affaire. Elle soutient avec force que Yapo Cho Carine est sa sœur et que cette dernière n’entretient aucune liaison amoureuse avec son mari. La femme explique que son époux, voulant rendre service à la jeune fille en l’aidant à se rendre au Ghana pour des achats, est victime d’une campagne d’intoxication. Simplement, parce qu’un accident s’est produit en cours de route. Tente-t-elle de protéger son couple en refusant la réalité des faits ? Nous n’en savons pas davantage.
À Assikoi, on ne dit pas la même chose : au plan familial, Yapo Cho et Yapo Elise ne seraient pas si proches l’une de l’autre. À Tanda et Assuéfry aussi, le mystère reste entier sur cette affaire rocambolesque. En cause, le silence des collègues qui essaient de sauver l’honneur du « soldat » Sombo.
OSSÈNE OUATTARA
Je lis ceci: »selon les parents, qui soupçonnent plutôt Yapo Elise, l’épouse du gendarme. Elle aurait découvert la double vie de son mari et se serait vengée sur la maîtresse en la brûlant à l’eau chaude ou en l’aspergeant d’acide. »
Seriez vous prets à temoigner devant un tribinal que les parents de Carines ont dit ça? Seriez vous capables de designer au cours d’une confrontation à laquelle vous serez invité, de deésigner les parents qui ont dit cela?
Je suppose que vous êtes un journaliste de metier; alors si tel est le cas, il vous suffisait simplement de faire des investigations pour savoir si Mme Sombo a séjourné à Assueffry ou Tanda dans la période où les faits se sont déroulés. Cela vous aurait situé sur l’implication ou non de Mme Sombo dans le malheur qui est arrivé à la jeune Carine.
D’autre part, pour votre information, le père de carine et celui de Mme Sombo sont des cousins germains; si au cours de votre séjour à Assikoi, vous aviez fait un petit effort d’impartialité en essayant de diversifier vos sources d’informations, vous aurez obtenus beaucoup plus et vous n’auriez pas écrit que « Cette dernière, soupçonnée d’être la sœur de l’épouse du gendarme. Une affaire familiale ? Difficile de répondre ».
En outre, à vous lire j’ai l’impression que vous avez vécu la scène ou elle vous a été racontée par la victime elle même et pourtanat vous dites que « Malgré nos nombreuses tentatives, nous n’avons pu entrer en contact avec la victime pour avoir sa version des faits. Elle serait sous traitement dans un hôpital d’Abidjan, d’après une source proche d’elle ».
vous excercez une profession noble; il faut être beaucoup plus fin dans vos approches pour donner les vrais informations.
Enfin, malgré les témoignages recueillis à Assuéfry qui font état de ce que » A Assuéfry, plusieurs personnes accréditent la thèse du « véhicule brûlé ». En effet, le taxi-brousse à bord duquel voyageaient les 2 amants le lundi 5 janvier 2015 a, pour une raison inconnue, pris feu. Un homme affirme que l’incendie a déclenché le blocage automatique des portières, condamnant les passagers à l’intérieur »,vous émettez des doutes sur la thèse de « véhicule brûlé »
Les faits dont vous parlez sont assez serieux pour que vous vous précipitiez pour les exposer sans investigations sérieuses.
Mr Yapo, je pense que le journaliste peut mettre en doute la thèse du vehicule brulé car en pareille circonstances seul le PV d’un constat peut confirmer cette hypothèse et lever le doute. Aussi, si l’épouse et la victime sont des soeurs, ce qui revient à dire que le MDL/C Assi était en compagnie de sa belle soeur mais pourquoi n’a-t-il pas apporté assistance à sa belle soeur en lui faisant bénéfiecier des soins de qualité dans un centre spécialisé comme les grandes brulures que de la deposer chez le chauffeur dans un village sans structure de soins de qualité? pourquoi n’a-t-il pas informé immédiatement son épouse Yapo Elyse de l’accident qu’a eu sa soeur Yapo cho(la victime) à sa compagnie.
Y-a-t-il des experts en criminologie à Tanda? La nature des brulures sans être due à un liquide (mon point de vue). un feu aurait causé une tache plus diffuse. Mais dans notre cas parties brulées sont bien définies.
A ce MDL, enlevez-lui ses habits et vérifiez s’il a des brûlures?
Cette affaire ne doit pas rester en famille? Nous voulons la vérité.