Search
vendredi 29 mars 2024
  • :
  • :

Affaire de suspension… les fautifs, c’est nous-mêmes !

Camara Loukimane (gauche), Kouman Moïse, Diabagaté Mamah (droite)

Camara Loukimane (gauche), Kouman Moïse (centre), Diabagaté Mamah (droite)

Trois dirigeants de grandes sociétés d’État ont été suspendus ou démis de leurs fonctions. Ils ont tous un point commun : des cadres du Zanzan. Ce sont : Diabagaté Mamah et Yao Kouman Moïse, respectivement directeur général et PCA de la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) ; Camara Loukimane, directeur de la Société ivoirienne de construction et de gestion immobilière (SICOGI).

Sans pinailler ni vociférer, encore moins bander les muscles, les cadres du Zanzan doivent faire leur propre introspection en se regardant dans le miroir, sans faux-fuyant. Au-delà du « militantisme vuvuzela », du folklore tintamarresque et tous les gestes de « m’as-tu vu », la rigueur et l’austérité dans la gestion de la chose publique sont les meilleurs gages qui auraient pu scotcher nos frères à ces postes nominatifs. Est-ce à dire que l’homme du Zanzan est mauvais gestionnaire que les cadres des autres régions ? Non, loin de là ! Mais, la vérité, c’est que le cadre du Nord-Est est plus flexible, toujours prêt à satisfaire les sollicitations. Non pas de « ses parents », mais de personnes qui n’ont pas froid aux yeux pour solliciter l’impossible des mains de leur camarade.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, on est élu pour être généreux. En revanche, on est nommé à un poste pour être rigoureux et austère. C’est vrai que les cadres du Zanzan ont la réputation d’être doux, à la limite de la docilité, comme leurs « sœurs » ou « cousines » servantes. Mais quand générosité rime avec compromission, frère/sœur, quitte dans ça ! Tu n’es pas obligé de plaire. Tu peux impacter le nommé qui nomme (le ministre) ou l’élu qui nomme (le président de la République) sans te compromettre.

Sans préjuger des résultats des audits en cours, le plus souvent, on voit que c’est moins des détournements d’argent. Ce sera le manque de vigilance qui aura coulé nos 3 personnalités régionales. Jeunes cadres du Zanzan, vous êtes avertis ! Changez d’école ou s’exposer à un limogeage brusque ? La rigueur est mieux. Conseil d’un cadre de la région.

DAPA DONACIEN, Consultant en Marchés Publics. Email: dapadonacien@yahoo.fr




One thought on “Affaire de suspension… les fautifs, c’est nous-mêmes !

  1. Kone

    Le plus fautif de la région du Zanzan, c’est le blakoro Koné Hiliassou. Un malade de sexe toujours dans l’infidélité, l’adultère. Soit disant maire de Bondoukou. Briser couple des gens n’inquiète pas ce pauvre. Bientôt, lors des élections, nous révèlerons toutes les bêtises (actes d’adultère) de cette saleté de maire.

    répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *